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Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... 

Évaluer les services Biomédicaux du GHEF dans leurs fonctions Biomédicales au regard de la certification HAS et

de la réglementation en vigueur avec l’utilisation du logiciel Made'It®



 
RAPPORT DE STAGE
Certification Professionnelle ABIH 2018  Université Technologique de Compiègne
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne

RÉSUMÉ

Suite à la fusion des trois établissements hospitaliers de Coulommiers, Marne la vallée et Meaux le 1 janvier 2017 le GHEF (Grand Hôpital de l’Est Francilien) se trouve doté de trois services Biomédicaux, un dans chaque site, avec trois façons différentes de travailler. Pour cela le choix de réaliser un audit avec l’aide de la société UP TO DATE via le logiciel Made'It® a été fait. Évaluer les services dans leurs fonctions Biomédicales au regard de la certification HAS et de la réglementation en vigueur, implique des échanges pluri-professionnels avec différents acteurs  comme la radioprotection, l’hygiène, la pharmacie, La stérilisation ….

A son terme l’audit effectué sur les différents sites et services présentera des axes d’amélioration pour un fonctionnement uniformisé et il permettra également de mieux répondre à la certification HAS et à la réglementation en vigueur.

Mots clés: Services biomédicaux, audit, certification HAS, réglementation en vigueur

ABSTRACT

Following the merger of the three hospitals in Coulommiers, Marne la vallée and Meaux on 1 January 2017, the GHEF (Grand Hôspital de l'Est Francilien) has three Biomédical services, one in each site, with three different ways of working. For this the choice to carry out an audit with the help of the company UP TO DATE via the software Made'It® has been done. Evaluating the services in their Biomedicals functions with regard to the HAS certification and the regulations in force, involves multi-professional exchanges with different actors such as radiation protection, hygiene, pharmacy, sterilization ....

The audit of the different sites and services will be completed and will present areas for improvement for a standardized operation and will also allow

Key words: Biomedical services, audit, HAS certification, current regulations

 
RÉSUMO

Após a fusão dos três hospitais em Coulommiers, Marne la vallée e Meaux em 1 de janeiro de 2017, o GHEF (Grand Hôspital de l'Est Francilien) tem três serviços biomédicos, um em cada local, com três formas diferentes de trabalho. . Para isso, foi feita a escolha de realizar uma auditoria com a ajuda da empresa UP TO DATE, através do software Made'It®. Avaliar os serviços em sua funçãos biomédicas no que diz respeito à certificação HAS e as normas vigentes envolve intercâmbios multiprofissionais com diferentes atores como proteção radiológica, higiene, farmácia, esterilização ....

Ao final da auditoria realizada nos diversos sites e serviços, apresentará áreas de melhoria para uma operação padronizada e também atenderá melhor à certificação HAS e aos regulamentos vigentes.

Palavras-chave: Serviços biomédicos, auditoria, certificação HAS, regulamentos em vigor

rapport



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Remerciements

Je tiens tout d’abord à remercier Monsieur Hervé MIGNARDOT, responsable département Techniques, Achats et Investissement du GHEF Grand Hôpital de l’Est Francilien, de m’avoir accueilli au sein du service Biomédical pour effectuer mon stage.

Je remercie également l’ingénieur biomédical Monsieur Benoît HERNANDEZ, responsable biomédical GHEF, mon tuteur de stage pour ses conseils avisés, sa disponibilité durant cette période et pour m’avoir permis de réaliser mon travail dans les meilleures conditions.

Monsieur DACOSTA David, responsable atelier biomédical sur le site de Marne la Vallée,
Messieurs BURAT Patrick et ROBIN Claude, experts biomédicaux pour le temps qu’ils m’ont consacré et leurs remarques apportées.
Mme Hélène IRIBARNEGARAY, responsable atelier biomédical sur le site de Meaux pour son accueil. M. Julien MENDEZ et M. Cyprien DUPRIEZ technicien biomédicaux sur le site de marne la vallée pour leurs soutiens.

Toute ma gratitude à mes encadreurs de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) :
M. Pol-Manoël FELAN Responsable pédagogique de la formation,
M. Gilbert FARGES Docteur-Ingénieur- Chercheur à l’UTC,
Mme Nathalie Moutonnet assistante ABIH pour sa sympathie et sa bonne humeur
Mes camarades ainsi que les membres du groupe n°1

Sans oublier :
M. Laurent Sevestre Ingénieur biomédical – Directeur Groupe Up To Date pour son autorisation à utiliser les captures du logiciel.
Toutes les personnes auditées qui m’ont consacré du temps et apporté des réponses.

Et enfin je remercie tout spécialement ma famille, qui m’a épaulé tout au long de cette formation et qui m’a accordé la liberté d’action et la patience nécessaire pour réaliser ce travail.

Sommaire

 

Introduction
                       

I.    Comprendre la situation initiale
1.    L’orientation choisie  « la fusion » de 3 établissements
2.    Le Grand Hôpital de l’Est Francilien
a)    La fusion
b)    La Gouvernance du GHEF
c)    Le service biomédical

II.    L’audit interne.
1.    Un audit plutôt qu’un diagnostic
2.    Définition d’Audit Interne
3.    Les objectifs de l’audit interne
4.    Comment préparer un audit ?
5.    Les bonnes pratiques de l’audit interne
6.    Quelques conseils et erreurs à éviter

III.    Comprendre les 11 thèmes
1.    La certification V2014
2.    La matériovigilance
3.    La maintenance
4.    Les contrôles
5.    Les gaz médicaux
6.    La radioprotection
7.    La désinfection
8.    L’environnement
9.    La stérilisation
10.    Les pratiques pro qualité
11.    Les pratiques pro sécurité

IV.    Méthodologie pour obtenir des résultats
1.    L’étude des sujets
2.    La préparation
3.    Les résultats obtenus
4.    Quels axes d’amélioration choisir

V.    Les axes d’améliorations
1.    La V2014
2.    Les pratiques pro sécurité
3.    Les pratiques pro qualité

Conclusion et perspectives

Bibliographie thématique

Liste des figures 

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Introduction


Ce stage a été réalisé dans le cadre d’une Certification Professionnelle : Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière (ABIH), il fait parti intégrante de ma formation.

Il a pour but la mise en pratique des connaissances acquises lors de la session théorique. La finalité de ce stage est également de développer des aptitudes et valider des connaissances associées au métier de technicien biomédical.

La fusion des trois établissements hospitaliers de : Coulommiers, Marne la vallée et Meaux le 1 janvier 2017 implique une réorganisation des services biomédicaux de chaque site et une méthodologie de travail commune, pour cela nous devons réaliser une étude. Un rapport d'audit de la fonction biomédical permettra de s'évaluer au regard de la certification HAS et de la réglementation en vigueur.

Ce rapport est une photographie à date de l’établissement.

La mission de mon stage s'inscrit dans la conduite à son terme de l’audit sur les différents sites avec les différents services (Biomédical, radioprotection, hygiène,  …),  de présenter la situation selon différentes thématiques abordées et recensés les axes d'améliorations.
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I. Comprendre la situation initiale

Le Groupe Hospitalier de l’Est Francilien (GHEF) est un groupement de coopération sanitaire (GCS) qui rassemble les centres hospitaliers de Marne-la-Vallée, Meaux et de Coulommiers.
Il est le premier groupement hospitalier public régional hors AP-HP. Il présente une offre sanitaire et médico-sociale complète à mi-chemin entre la densité urbaine parisienne et l’ouest rural de la Seine-et-Marne.

Site de Meaux – Site Saint Faron

Figure 1: site de Saint Faron (source: GHEF)



Le site de Saint Faron est le siège social du GHEF. Proche du centre-ville de Meaux et site hospitalier principal sur la commune, il regroupe les activités de médecine, chirurgie et obstétrique, les services de psychiatrie, les consultations externes, le plateau technique ainsi que l’administration générale.
Le site Saint Faron possède une maternité de niveau III (maternité disposant d’une unité de réanimation néonatale en plus d’une unité d’obstétrique et d’une unité de néonatalogie avec soins intensifs, ce qui leur permet de prendre en charge les nouveaux-nés nécessitant des soins de réanimation)
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Site de Meaux – Site Orgemont

Le site d’Orgemont s’étend sur un parc de 13 hectares. Il y abrite : l’hôpital de jour de pédopsychiatrie, la pharmacie à usage intérieur, des activités d’hospitalisation (médecine physique et soins de suite gériatriques) ainsi que des unités d’hébergement et de soins de longue durée pour personnes âgées, rassemblée dans un même bâtiment dénommé « Le Cèdre ».

Figure 2: site d'Orgemont (sources: GHEF)



•    sites de Meaux
481 lits de courts séjours
97 lits de soin de suite
60 lits de soins de longue durée
154 lits et place de psychiatrie et 30 lits de retraite et cure médical
29 lits d’hospitalisation temps partiel
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Site de Marne-La-Vallée

Figure 3 : site de Marne la vallée  (source: GHEF)



Situé à 6km de Lagny-sur-Marne, au sein de la communauté d’agglomération de Marne-et-Gondoire, le site de Marne-la-Vallée est un établissement MCO (médecine, chirurgie et obstétrique) et psychiatrique de 730 lits et places, installé dans un bâtiment neuf de 78 000m2, ouvert fin 2012 sur la commune de Jossigny (Seine-et-Marne). Le site de Marne-la-Vallée est doté d’une maternité de niveau IIb (maternité associée à une unité de néonatologie permettant d’assurer, en continu, surveillance et soins spécialisés des nouveau-nés à risque ou dont l’état s’est déstabilisé après la naissance, qu’ils soient nés ou non dans l’établissement).

•    site de Marne la Vallée situé à JOSSIGNY : 669 lits et 61 places
210 lits et places au pôle de médecine urgences
135 lits et places au pôle chirurgie, anesthésie, bloc, oncologie médicale et réanimation
129 lits et places au pôle de la femme et de l’enfant
195 lits et places au pôle psychiatrie adultes

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Site de Coulommiers – René Arbeltier

Figure 4 : site René Arbeltier (source: GHEF)



Le site René Arbeltier regroupe les lits et places de court séjour Médecine Chirurgie et Obstétrique, l’hospitalisation complète de Psychiatrie Adultes ainsi qu’une Maison d’Accueil Spécialisée (MAS – Arc en ciel). Le site dispose d’une maternité de niveau 2a (permettant une prise en charge des grossesses à risque modéré et adossée à une unité d’obstétrique, une unité de néonatalogie et un service de pédiatrie.)

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Site de Coulommiers – Site Abel Leblanc

Figure 5 : site Abel Leblanc  (source: GHEF)



Installé au cœur de la ville, Abel-Leblanc est l’implantation historique de l’hôpital à Coulommiers. Il accueille actuellement les lits de Soins de Suite et de Réadaptation, les structures de jour de Psychiatrie adultes ainsi que l’un des 3 IFSI du GHEF.

•    sites de Coulommiers
186 lits et places de médecine
52 lits et places de chirurgie
15 lits de gynéco-obstétrique
77 lits de SSR
92 lits et place de psychiatrie et une MAS de 44 lits)
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L’Hôpital de Jouarre

Avec l’arrivée de L’Hôpital de Jouarre, le Groupe Hospitalier de l’Est Francilien (GHEF) devient un groupement hospitalier de territoire (GHT)

Figure 6: centre hospitalier de Jouarre (source: GHEF)



201 lits installés d’EPHAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes)
114 installés  d’USLD (Unité de Soins de Longue Durée)
Deux PASA (Pôle d’Activités de Soins Adaptés) de 14 places chacun,
10 places d'accueil de jour itinérant, permettant d'accueillir des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées à un stade léger ou modéré et vivant à leur domicile.


      1. L’orientation choisie  « la fusion » de 3 établissements
Le Groupe hospitalier de l’est francilien devient le Grand hôpital de l’est francilien L’acronyme GHEF demeure. Le rapprochement entre les trois établissements du nord Seine-et-Marne franchit ainsi une nouvelle étape.
Le Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF) est un nouvel établissement né le 1er janvier 2017, de l’union de 3 établissements MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique) du Nord Seine-et-Marne : les centres hospitaliers de Coulommiers, de Meaux, et de Marne-la-Vallée. Une expérience écrite et construite sur ces 12 dernières années, dont la collaboration.
La Co-construction, et l’implication de tous en ont été les piliers. Le GHEF est organisé autour de cinq sites dans trois villes différentes

Figure 7 : 5 sites hospitaliers (sources : GHEF)



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     2. Le GHEF Grand Hôpital de l’Est Francilien
a)     La fusion
Le Petit Robert définit ainsi la fusion: «Union intime de la combinaison ou de l’interpénétration d’êtres ou de choses» et pour illustrer cette définition, il fournit, à propos des fusions de sociétés ou entreprises, les synonymes suivants: absorption, entente, intégration, union.
Dans sa partie législative, le code de la santé publique évoque la fusion à l’article L 712-20, issu de la réforme hospitalière du 24 avril 1996(1):
«En vue d’adapter le système hospitalier aux besoins de la population et
de préserver la qualité des soins dans l’intérêt des malades au meilleur coût, par un redéploiement de services, d’activités ou d’équipements hospitaliers, le directeur de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation peut demander à deux ou trois établissements public de santé de prendre une délibération tendant à la création d’un nouvel établissement public de santé par fusion des établissements concernés (alinéa 3)»

La fusion d’un ensemble hospitalier comme le GHEF ne se décrète pas, elle est issue d’un travail remarquable concerté, engagé par la communauté médicale et soignante.
 
Ses trois établissements ont emprunté un parcours commun, depuis quelques années grâce notamment à une direction commune et un GCS de moyens, qui se concrétise donc aujourd’hui par une fusion juridique au 1er Janvier 2017.
Quelques jours auparavant, le 15 décembre 2016,  ont été élus respectivement Président et Vice-Présidents de la nouvelle Commission Médicale d’Établissement du Grand Hôpital de l’Est Francilien.
 
Autre signe fort, le Grand Hôpital de l’Est Francilien est doté depuis le 1er janvier d’une nouvelle identité visuelle forte, qui sera progressivement déclinée sur les différents sites et viendra remplacer les anciennes signatures graphiques. Conscient de l’héritage laissé par le « Groupe » Hospitalier de l’Est Francilien, cette nouvelle identité conserve un lien très net avec l’ancien logo du GHEF, mais va plus loin en le redessinant, en le modernisant et en plaçant le patient en son cœur.

15 pôles et fédérations de territoire
La fusion des établissements hospitaliers de Coulommiers, Meaux et Marne-la-Vallée, repose sur une ossature médicale : les pôles de territoire. 15 pôles et fédérations de territoire constituent un établissement fusionné de premier plan, le plus grand hôpital français hors CHU, avec un budget annuel d’un demi-milliard d’euros.
 
Ce nouvel établissement regroupe 5 établissements (hors sites extrahospitaliers) sur les communes de Coulommiers (Sites Abel Leblanc et René Arbeltier), de Jossigny (site de Marne-la-Vallée) et de Meaux (sites Orgemont et Saint-Faron). Il est composé de 2 000 lits et places, répartis sur 130 services de soins et unités médicales dans lesquels exercent 850 médecins et 5 200 autres professionnels de santé.
 
Les pôles, fédérations et services de soins du GHEF, seront multi sites et donc tous au service des patients et de la population de Coulommiers, Marne-la-Vallée et Meaux et de tout le Nord de la Seine-et-Marne. Ils permettront, par des organisations coordonnées sur tout le territoire, de renforcer encore les filières de prise en charge médicale.

Une offre de soins élargie, efficace et de proximité.

La dimension sociale du projet a été concrétisé par un protocole d’accord signé en juin 2016, qui maintient ou améliore les conditions de travail des personnels des trois sites.
Le GHEF a un rôle de service public hospitalier à défendre et à développer pour contribuer à lutter contre les inégalités sociales et géographiques en matière d’accès aux soins par le renforcement des compétences existantes et reconnues de sites hospitaliers ainsi que le renforcement de leur coopération. L’objectif est donc de bien mettre à profit des atouts indéniables que sont les différents sites hospitaliers sur leurs différents bassins de population déjà importants et en forte progression démographique, ainsi que la diversité des activités, ressources et compétences déjà réunies.



Figure 8 : les chiffres clés  (source : GHEF)


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Par une meilleure coordination des acteurs, une prise en charge des patients en fonction des spécialités et des plateaux techniques adaptés des sites hospitaliers, le Grand Hôpital de
L’Est Francilien garantira une offre de soins élargie, efficace et de proximité.

Ensemble, ses différents sites sont aujourd’hui en capacité de développer des équipes territoriales, des filières de soins graduées, d’assurer une continuité de soins sur le territoire, plaçant ainsi le GHEF comme l’un des établissements de référence aussi bien au niveau local, départemental que régional.
 
Les équipes du Grand Hôpital de l’Est Francilien s’impliquent et s’impliqueront chaque jour pour proposer des prestations coordonnées, complémentaires et de grande qualité dans un souci d’amélioration de la prise en charge des patients.
Le Grand Hôpital de l’Est Francilien assure les missions de service public suivantes, régies par le code de la santé publique :


•    La prévention,
•    L’enseignement universitaire et postuniversitaire,
•    La recherche,
•    La qualité des soins et la sécurité des soins.

Le GHEF a un rôle de service public hospitalier à défendre et à développer pour contribuer à lutter contre les inégalités sociales et géographiques en matière d’accès aux soins par le renforcement des compétences existantes et reconnues de sites hospitaliers ainsi que le renforcement de leur coopération.
L’objectif est donc de bien mettre à profit des atouts indéniables que sont les différents sites hospitaliers sur leurs différents bassins de population déjà importants et en forte progression démographique, ainsi que la diversité des activités, ressources et compétences déjà réunies.
Par une meilleure coordination des acteurs, une prise en charge des patients en fonction des spécialités et des plateaux techniques adaptés des sites hospitaliers, le Grand Hôpital de l’Est Francilien garantira une offre de soins élargie, efficace et de proximité.


Ensemble, nous sommes aujourd’hui en capacité de développer des équipes territoriales, des filières de soins graduées, d’assurer une continuité de soins sur le territoire, plaçant ainsi le GHEF comme l’un des établissements de référence aussi bien au niveau local, départemental que régional.Les équipes du Grand Hôpital de l’Est Francilien s’impliquent et s’impliqueront chaque jour pour proposer des prestations coordonnées, complémentaires et de grande qualité dans un souci d’amélioration de la prise en charge des patients.
Enfin, l’affirmation et la reconnaissance d’une culture nouvelle trouvent leur finalité dans l’attribution d’un nom et d’un logo.

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https://www.ghef.fr/

 

https://www.instagram.com/ghef77/

 

https://www.facebook.com/GrandHopitaldelEstFrancilien/

Si les fusions n’apparaissent que rarement naturelles, une fois décidées, elles se doivent d’aboutir, en cas d’échec elles doivent supporter de lourds dommages: pertes financières, rupture de la dynamique, remise en cause des projets médicaux, dégradation de l’image de marque, destruction de la culture d’entreprise.

Figure 9 : Présentation (source: FDS)



La mise en place de la nouvelle entité juridique: Grand Hôpital de l’Est Francilien crée une nouvelle entité juridique qui doit disposer pour son fonctionnement de ses instances propres.
Après avoir pris connaissance de la complexité tenant au processus fusion des 3 établissements publics de santé, tant dans la méthode de mise en place que dans les cultures, la mise en place de la nouvelle entité GHEF nécessite que des instances nouvelles soient créées, qu’une organisation administrative soit fixée et culturellement, qu’un nom lui soit donné.
b)  Gouvernance du GHEF
Direction : Nommé par le Ministre de la Santé, le directeur est le représentant légal de l’établissement dont il assure la gestion et la conduite générale. Il a autorité sur l’ensemble du personnel, ordonne les dépenses et les recettes et reste le garant du bon fonctionnement de tous les services.

INSTANCES : Le directoire est un organe collégial qui approuve le projet médical et prépare le projet d’établissement. Il est présidé par le directeur et par le président de la commission médicale d’établissement (CME). Il se compose de 7 membres issus des représentants de la direction et du corps médical.

Structure juridique (Composition du Directoire)(2)

LE CONSEIL DE SURVEILLANCE :

Il a pour attribution de se prononcer sur la stratégie et exerce le contrôle permanent de la gestion de l’établissement.
Composé de 15 membres délibérants, il comprend trois collèges où siègent des représentants des collectivités territoriales, des personnels de l’établissement ainsi que personnalités qualifiés
(représentants des usagers …)


Structure juridique (Composition du Conseil de surveillance)(3)

LES ORGANES REPRÉSENTATIFS ET CONSULTATIFS :

Le GHEF dispose également d’instances consultatives :

La Commission médicale d’établissement (CME), le Comité technique d’établissement (CTE), la Commissions des soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques (CSIRMT), le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), les Commissions administratives paritaires locales (CAPL), le Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN), le Comité de lutte contre la douleur (CLUD), la Commission des usagers (CDU), la Commission de l’organisation de la permanence de soins (COPS), la Commission de l’activité libérale (CAL), le Comité de coordination de cancérologie (3C), la Commission de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilances (CSTH), la Commission du médicament et des dispositifs médicaux stériles (COMEDIMS), la Commission médicale des anti-infectieux (COMAI), le Comité de liaison entre alimentation et nutrition (CLAN).

Figure 10 : Organigramme du GHEF (source: GHEF)

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Le Grand Hôpital de l’Est Francilien est un nouvel établissement né le 1er janvier 2017, de l’union de 3 établissements de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et Psychiatrie du Nord Seine-et-Marne : afin de garantir une offre de soins élargie, efficace et de proximité.
Les pôles, fédérations et services de soins du GHEF, sont multi sites et donc tous au service des patients et de la population de Coulommiers, Marne-la-Vallée et Meaux et de tout le Nord de la Seine-et-Marne. Ils permettent, par des organisations coordonnées sur tout le territoire, de renforcer encore les filières de prise en charge médicale


   c)    Le service biomédical : une mission commune 
La fusion de trois établissements a pour conséquence la rencontre de trois cultures professionnelles différentes.
Celles-ci sont constituées de pratiques, de valeurs, de règles d’histoires et même de rites. Tout groupe social se développe à partir d’une culture, définie comme un ensemble de valeurs, de normes intériorisées, partagées par ses différents membres, appréhendées et transmises au travers de l’histoire. En effet, qu’est-ce qui différencie, à capacité égale, deux structures de soins apparemment similaires dans le domaine de l’offre de soins, des équipements et des ressources financières?
Ces éléments de différenciation immatériels une fois identifier n’ont pas besoin d’être valoriser mais d’être appréhender.
La culture aide à comprendre l’entité. Elle considère que tout établissement se crée un patrimoine de références qui sont à la fois le résultat de son expérience et la référence pour traiter de futures situations. Mettre en évidence la culture, c’est clarifier les logiques sous-jacentes au fonctionnement d’un groupe humain.
Nous ne passons pas facilement d’une culture à une autre. L’adaptation des hommes, des structures et des pratiques ne peut être que progressive. Amorcer l’émergence d’une culture commune est donc l’un des rouages complexes de ce processus

Sous la responsabilité hiérarchique de la Direction Générale du Centre Hospitalier, le service biomédical a pour mission:
                                                                                                                                                                                                                                                        
•    De maintenir la performance des équipements biomédicaux et électriques dans le temps, d'adapter leur environnement pour répondre aux besoins exprimés ou implicites des utilisateurs.
•    D'assurer la mise en conformité des équipements pour répondre aux textes de loi et réglementation en vigueur, dans le respect de l'environnement,
•    D'assurer la sécurité des équipements, la sécurité du site et les contrôles obligatoires,
•    De répondre aux questions concernant la gestion de la fonction maintenance, en termes de coût, de disponibilité et de temps,
•    De participer au projet Qualité du Centre Hôpital en proposant un appui technique au sein du groupe de travail,
•    De participer à l'investissement et à l'achat des équipements biomédicaux.


Le service biomédical est l’interface entre le secteur administratif, le secteur soignant et le secteur médicotechnique. L’intérêt du service biomédical est de fournir d’une manière indirecte des prestations de sécurité et de fiabilité pour le patient.
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Rôle du personnel biomédical

L’ingénieur, et l’expert technique ont pour mission de:

•    Préparer des plans d'investissement des dispositifs médicaux en relation avec les services économiques et les médecins,
•    Planifier des achats de dispositifs médicaux,
•    Rédiger des cahiers des charges pour les appels d'offre,
•    Donner des conseils techniques à l'achat d'équipements biomédicaux auprès de la Direction Générale et du corps médical,
•    Mettre en place la démarche qualité au sein du service biomédical,
•    Suivre la réglementation et être en conformité avec les normes,
•    Veille technologique, matériovigilance
•    Suivre et gérer les contrats de maintenance,

Le responsable biomédical :


•    Suivi des prestataires extérieurs,
•    Manager le personnel de l’atelier biomédical et gérer la maintenance biomédicale,
•    Mettre en service et réformer (avec l’avis de ses supérieurs) les dispositifs médicaux,
•    Tracer les interventions dans la GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur).
•    Gestion des bons de commande et de réceptions relatifs à la maintenance,

L’assistante :

•    Archivage des bons de commandes et des bons d’intervention,
•    Traçabilité des RSQM.
•    Relance des devis et des comptes rendue d’interventions des prestataires

Les techniciens ont pour rôle d’exécuter les interventions suivantes :

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•    La maintenance curative de l'ensemble des équipements
•    La maintenance préventive et le contrôle qualité de certains dispositifs médicaux (les défibrillateurs, les matériels de perfusion etc.)
•    Gestion du magasin biomédical
•    Réception du matériel neuf
•    Demandes de devis pour les pièces détachées et d’intervention
•    Le stockage et la gestion des pièces détachées
•    Tracer les interventions dans la GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur).

Le prestataire :

•    La maintenance curative de l'ensemble des équipements
•    La maintenance préventive et le contrôle qualité de certains dispositifs médicaux
•    Tracer les interventions dans la GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur).

L’atelier du service biomédical :

Pour être efficace dans l’exécution de ses missions, le service biomédical a mis en place dans son atelier, une organisation de travail. Chaque étape a une procédure de maintenance. Pour optimiser cette organisation l’atelier est divisé en zones de travail.

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Figure 11 : architecture biomédical du GHEF (source: FDS/ Sophie Tran)


II.  L’audit interne

Le projet de fusion doit prendre en compte les dysfonctionnements apparents comme sous-jacents. Quel que soit le modèle juridique de fusion, ce système d’alliance entre établissements impose un état des lieux détaillé avec analyse d’une part, des intérêts et des objectifs des établissements concernés et d’autre part, du champ d’application de ces objectifs. Ainsi, la restructuration est un moyen et non une fin. Les restructurations doivent être motivées par la volonté d’améliorer la qualité du service rendu aux patients et résidents.
L’audit permet de s’assurer que l’hôpital dispose d’un système de contrôle interne qui réduit les risques de gestion, Il permet en plus de diagnostiquer les causes de dysfonctionnements observés et s’achève sur des recommandations visant à améliorer l’organisation de l’établissement.
Sa mise en place  crée une  «démarche qualité» qui aide à la réalisation d’un état des lieux, les dysfonctionnements auxquels sont confrontées les équipes trouveront des propositions de résolutions en commun. L’appropriation de la démarche sera d’autant plus forte dans ce cadre.

1.     Un audit plutôt qu’un diagnostic


Dans un audit, l'approche reste factuelle, basée exclusivement sur des faits et des observations constituant des preuves, même si des recommandations ou des propositions d'amélioration peuvent être suggérées.
Dans un diagnostic, un jugement est porté sur la situation ou l'état des lieux, renvoyant le plus souvent à des aspects subjectifs ou relationnels.
La finalité d'un diagnostic est non seulement de se baser sur des faits, mais surtout d'émettre des opinions pour mettre en œuvre ensuite des actions concrètes (exemple : statuer sur la pertinence du référentiel choisi, décider un changement d'organisation, faire un bilan des coûts de non-qualité...)
L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.

2.     Définition d’Audit Interne


L’audit interne est une procédure indépendante, objective et neutre exercée en équipe au sein d’une entreprise par des personnes formées. Cette activité a pour but d’induire une amélioration des performances de l’entreprise en s’assurant de son bon fonctionnement et en apportant des conseils.
Grâce à une technique systématique et organisée, l’audit permet à l’entreprise d’atteindre les objectifs visés. Il s’agit d’une approche de perfectionnement des processus de gestion des risques, de surveillance et de gouvernance d’entreprise.

L’audit interne n’est pas chargé de produire des rapports mais plutôt d’aider l’entreprise à atteindre ses objectifs, même si ça se fait le plus souvent par l’émission d’un compte-rendu comportant plusieurs recommandations.
En cas de dysfonctionnement au sein de l’entreprise, l’audit interne est tenu de décrire de façon détaillée le problème et les risques (diagnostic et pronostic) en vue d’une mise au point. Ce processus comporte des contrôles réguliers (malgré que la définition ne le mentionne pas) dans le cadre d’investigations chargées de veiller au bon déroulement des opérations. Dans certains cas, ces contrôles peuvent paraître incongrus et déplacés.
Mais ils sont nécessaires pour avoir une vue d’ensemble du fonctionnement global de l’entreprise.
Suite à ce suivi, des recommandations sont émises. L’auditeur interne est dans l’obligation de revenir sur le terrain pour constater qu’elles ont bel et bien été mises en œuvre. Il ne faut pas oublier que l’audit interne est exigible d’une prestation de service. Elle doit être en mesure d’induire des résultats positifs réels et concrets.

Donc, de façon générale, l’audit interne a un champ d’action qui touche principalement trois processus :
•    Améliorer les procédures de contrôle.
  •    Optimiser la gouvernance d’entreprise.
   •    Perfectionner le management de risque.

       3.  Les objectifs de l’audit interne

  L’audit interne, quel que soit le référentiel d’audit, permet de répondre à 5 objectifs :

1.    Vérifier la conformité aux exigences du(es) référentiel(s) de l’entreprise (normes, textes réglementaires, cahiers des charges, spécifications clients, …).
2.    Vérifier que les dispositions organisationnelles (processus) et opérationnelles (procédures, instructions, etc…) sont établies, connues, comprises et appliquées.
3.    Vérifier l’efficacité du domaine audité, c’est-à-dire son aptitude à atteindre les objectifs.
4.    Identifier des pistes d’amélioration et des recommandations pour conduire l’entreprise vers le progrès.
5.    Conforter les bonnes pratiques observées pour encourager les équipes et capitaliser ces pratiques dans l’entreprise.

Pour atteindre ces objectifs, quelques règles de base doivent être observées durant l’audit :

•    Adopter une attitude objective, sans extrapolation personnelle. Éviter d’être influencé par ses propres origines techniques.
•    Rester naturel et attentif (l’audit selon le PDCA y contribue grandement).
•    Questionner exhaustivement (utiliser le QQOQCCP peut se révéler utile). Discerner les faits exceptionnels et habituels.
•    Observer le fonctionnement de l’entité auditée. Réfléchir en termes de résultats et non de moyens.
•    Écouter l’interlocuteur, ne pas le devancer. Bien observer l’interlocuteur (ton, émotion, gestes). Distinguer les faits des opinions.


Préparer un audit articulé autour du principe d’amélioration continue, le PDCA. Selon la logique de la norme ISO 9001(4),
les processus doivent être mis en œuvre selon cette logique :

                                                                                     1.    Planification des activités : PLANIFIER
                                                                                     2.    Mise en œuvre des activités : CONDUITE
                                                                                     3.    Surveillance et mesure de l’efficacité des activités : STATUER
                                                                                                          4.    Amélioration de la performance des activités : SUIVI


L’intérêt de l’audit interne est de s’assurer que le PDCA est réellement mis en œuvre pour chaque processus. Il convient alors de préparer les entretiens d’audit selon cette logique

Figure 12: PDCA (source: FDS)

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L’utilisation du QQOQCCP sans abuser du P !

Durant les entretiens, l’auditeur est en position d’apprenant face au sachant qu’est l’audité. Le but de l’audit est que l’auditeur comprenne le fonctionnement de l’entité auditée. Pour faire, le recours à un questionnement exhaustif est nécessaire.
L’auditeur peut s’appuyer sur le QQOQCCP (qui, quand, où, comment, combien, pourquoi, mais sans abuser du « pourquoi » !
En effet, le « pourquoi » invite l’audité à se justifier. Or l’audit ne cherche pas à comprendre pourquoi telle ou telle chose n’est pas faite mais à identifier ce qui n’est pas fait ou au contraire ce qui est bien fait.
La réponse au pourquoi est à la charge du responsable de l’entité auditée qui devra y répondre pour entreprendre une action corrective.

       4.    Comment préparer un audit ?

La préparation : c’est décrire les activités et les dispositions nécessaires pour réaliser un audit. Le contenu de l’audit doit être adapté à la taille et à la complexité de l’entité à auditer. C’est un exercice difficile,
parce qu’il demande de se projeter dans le contexte de l’organisme audité souvent inconnu de l’auditeur.

Les documents de travail, indispensables pour faciliter les investigations de l’auditeur, sont :

                                                                                                                                
• le référentiel thématique
                                                                                                       • le plan de la structure du site
                                                                                                                                • les imprimés types de l’audit  sous différente version pour les envois par email
                                                                                                                                • des check listes personnelles avec numéro et adresse email
Et la réservation d’un véhicule pour faciliter les déplacements entre les différents sites.
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      5.    Les bonnes pratiques de l’audit interne

Garantir la pertinence des audits internes demande une bonne préparation, la mise en œuvre de bonnes pratiques et l’établissement d’un climat favorable pour les parties prenantes. L’audit doit être mené dans un climat de confiance.
Pour établir cette relation de confiance l’auditeur doit être à la fois humble et ouvert et mettre en œuvre un certain nombre de bonnes pratiques.  C’est ensuite que d’autres qualités doivent être développées : pertinence et exhaustivité du questionnement, capacité d’observation, ténacité, vivacité, faculté de prise de note.
   
Favoriser une relation gagnant-gagnant

L’audit peut être perçu par certains comme un exercice inquisitoire. Les audités peuvent ainsi se sentir jugés et refuser de coopérer. Il s’agit là de la pire situation d’audit qu’il est indispensable d’éviter. C’est à l’auditeur que revient la mission de dédramatiser l’audit et ses enjeux. Cela se fait à deux moments :
•    En présentation d’ouverture, où l’auditeur doit expliquer sereinement les objectifs de l’audit et préciser que l’audit est aussi un moyen de valoriser les bonnes pratiques. En d’autres termes, l’audit n’est pas fait que pour mettre en exergue des non-conformités, c’est un exercice constructif.
•    Lors de l’audit, où l’auditeur doit (re)présenter à chaque audité rencontré les objectifs et les enjeux de l’audit.
C’est aussi à l’auditeur de structurer une relation positive avec les audités pour leur donner envie de collaborer au processus commun de progrès. L’auditeur doit donc s’inscrire dans une relation gagnant-gagnant avec le(s) audité(s), qui fait naitre un climat favorable grâce au comportement de l’auditeur qui doit :
•    être neutre et ne pas préjuger ;
•    écouter sans interpréter et sans devancer la réponse de l’audité (en cas de blocage l’auditeur ne doit pas répondre à la place de l’audité, il doit susciter la réponse) ;
•    adopter une attitude objective, sans extrapolation personnelle ;
•    éviter d’être influencé par ses propres origines techniques
;
•    rester naturel et attentif ;
    bien observer l’interlocuteur (ton, émotion, gestes), pour détecter toute incompréhension, quiproquo ou malaise ;
    déculpabiliser l’audité. Lors d’un audit on cherche les faits, non les coupables ;
•    encourager une démarche constructive en faisant appel aux compétences de l’interlocuteur ;
•    utiliser le vocabulaire de la maison, poser des questions claires ;

    aider l’audité à clarifier un fait, à sortir d’une impasse ;
•    se faire expliquer les réponses ou les termes mal compris ;
•    s’interdire de piéger l’audité ;

    faire comprendre à l’audité qu’il n’a nul besoin de se justifier ;

•    rester au niveau des faits (discerner les faits exceptionnels, distinguer les faits des opinions).
    Observer les faits sur le terrain, faire preuve de ténacité.

L’audit est un exercice d’investigation et comme toute investigation la recherche des faits ne se fait pas qu’en écoutant mais aussi en observant l’environnement dans lequel se déroule l’audit : le lieu de travail des audités. Cela signifie que l’auditeur observera autant de lieux que de personnes auditées.
Se déplacer sur les lieux de travail des audités permet aussi d’éviter la présence des supérieurs hiérarchiques lors de l’audit des collaborateurs. Présents ces derniers peuvent brider le potentiel des audités ou encore favoriser le sentiment de contrôle et d’insécurité.
Une fois sur le lieu de travail de l’audité, l’auditeur doit, tout en menant son audit, observer le fonctionnement « habituel » du service pour détecter d’éventuelles dysfonctionnements.

    6.    Quelques conseils et erreurs à éviter

L’audit est un exercice objectif. Il convient de ne pas se laisser influencer par les dispositions adoptées par les audités. Il s’agit de raisonner en termes de résultats et non de moyens.
De même qu’il ne faut pas reporter sa propre vision ou expérience auprès des audités. Il faut aborder l’audit d’un œil naïf et humble cherchant à comprendre le fonctionnement et à déterminer si ce fonctionnement est performant, c’est-à-dire s’il conduit l’entité auditée à atteindre ses objectifs.
La maîtrise de l’audit réside en grande partie dans la faculté de l’auditeur à s’appuyer sur le processus audité comme fil conducteur, en déployant le PDCA.

•    Evitez à tout prix les conflits ! Vous devez vous interdire d’entrer en conflit. Si l’audité refuse de coopérer, arrêtez immédiatement l’entretien et consignez les raisons du désaccord.
•    Ne réfutez jamais une affirmation, même « mentalement » et même si vous avez l’intime conviction que l’affirmation exprimée est fausse. Le doute profite toujours à l’audité.
•    Bannir certaines expressions du type «à votre place…», «Vous vous contredisez…»  «Je ne suis pas d’accord…». Vous n’êtes pas à la place de l’audité. A priori, vous en savez moins que lui. Il est le sachant et vous l’apprenant. L’audit demande une certaine humilité.
•    Vous avez le droit de demander des documents et l’audité le droit de refuser. Si l’audité refuse de montrer les documents, n’entrez pas en conflit et consignez le fait que certains documents n’ont pas pu être audités. Vous devez également vous interdire de consulter des documents à la dérobé.
•    N’essayez pas de hiérarchiser les constats d’audit durant la phase d’entretien. Aménagez-vous une période à l’issue de l’audit, avant la réunion de clôture pour le faire. A défaut vous risquez de casser le rythme de l’audit et de susciter la méfiance des audités.

Dans un  premier temps il faut comprendre chaque thème et chaque question, pour avoir vision global. Ce qui amène une variété de culture professionnel ainsi qu’un très grand révérenciel


III.    Comprendre les 11 thèmes audités

1.    Certification v2014

Qu'est-ce que la certification des établissements de santé?

Mise en œuvre par la Haute Autorité de Santé (HAS), la certification est un dispositif d’évaluation externe obligatoire pour tout établissement de santé, public ou privé, quelque soit sa taille et son activité. Effectuée tous les 4 à 6 ans par des professionnels mandatés par la HAS, son objectif est de porter une appréciation indépendante sur la qualité des prestations des hôpitaux et cliniques en France.
Actuellement,  la 3ème procédure de certification V2010(5) se termine et la 4ème version V2014 se déploie auprès de tout les établissements.

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Qui est concerné ?

Tout les établissements de santé publics et privés français, les installations autonomes de chirurgie esthétique et le Groupement de Coopération Sanitaire.
Dans la thématique : « processus logistiques  de la fonction support », nous pouvons évaluer le critère suivant : « gestion des équipements biomédicaux »qui correspond au critère  8 k de la  certification v2010


Figure 13: tableau des critères (sources HAS)
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Figure 14 : critère 8K (source : HAS)
 
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2.    Matériovigilance

Qu'est-ce que la matériovigilance ?

La matériovigilance s'exerce sur les dispositifs médicaux après leur mise sur le marché, qu'ils soient marqués Communauté Européenne CE ou non, en dehors de ceux faisant l'objet d'investigations cliniques.
 
La matériovigilance a pour objectif d'éviter que ne se (re)produisent des incidents et risques d'incidents graves mettant en cause des dispositifs médicaux, en prenant les mesures préventives
 et /ou correctives appropriées .
Pour mener à bien ses missions, l'ANSM est en contact avec :

•    les correspondants locaux de matériovigilance des établissements de santé
•    les fabricants
•    quiconque ayant connaissance d'un incident ou d'un risque d'incident : les utilisateurs et les tiers


Figure 15 : La déclaration de matériovigilance (source : FDS)



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3.    Maintenance

Qu'est-ce que  l’obligation de maintenance ?

L’exploitant doit  définir :
•    le niveau de maintenance nécessaire au maintien des performances des dispositifs médicaux qu’il exploite,
•    les moyens qu’il entend y consacrer.
•    Ces informations permettent d’apprécier les dispositions adoptées pour l’organisation de la maintenance et les modalités de son exécution.
•    L'exploitant doit également mettre en place une organisation spécifique pour s'assurer que la maintenance prévue est bien réalisée.
•    La maintenance est réalisée soit par les préposés de l’exploitant, soit par le fournisseur du dispositif, soit par une société spécialisée dans la tierce maintenance.
Dans le cas d’une prestation extérieure, celle-ci fait l’objet d’un contrat entre les parties.


Champs des dispositifs concernés

L’arrêté du 3 mars 2003(6)  fixe la liste des dispositifs soumis à l’obligation de maintenance :

Dispositifs nécessaires à la production et l’interprétation des images de radiodiagnostic, dispositifs nécessaires à la définition, à la planification et à la délivrance des traitements de radiothérapie, dispositifs nécessaires aux actes de médecine nucléaire et tous autres dispositifs émetteurs de rayonnements ionisants

•    Dispositifs destinés à la mammographie : obligation en vigueur depuis le 19 mars 2003
•    Dispositifs destinés à l’ostéodensitométrie : 19 mars 2003

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Dispositifs médicaux de classes IIb et III autres que ceux mentionnés ci-dessus

•    Dispositifs mis en service après le 19 mars 2003 : obligation en vigueur depuis le 1er janvier 2004
•    Dispositifs mis en service avant le 19 mars 2003 : 1er janvier 2005
 

L’arrêté précise que ces dispositions ne s’appliquent pas aux dispositifs pour lesquels les exploitants sont en mesure de justifier qu’une maintenance est inutile en raison de leur application ou de leur destination.
Le champ des dispositifs de classe IIb et III est défini, par ailleurs, dans le code de la santé sous forme de règles de classification définies dans l’annexe IX au livre Vbis du code (partie réglementaire).
L’obligation de maintenance porte sur les dispositifs de classes IIb et III, qu’ils soient marqués CE ou pas. Pour les dispositifs marqués CE, la classe est généralement indiquée dans la documentation technique fournie par le fabricant. Sinon, il appartient à l’exploitant de déterminer la classe des dispositifs qu’il exploite.
Il n’existe pas de liste qui associant sa classe à un type de dispositif médical.  En effet, la classe dépend de la destination assignée par le fabricant à son dispositif. Dans la plupart des cas, la classe se détermine aisément.


4.    Contrôles (qualité des dispositifs médicaux)

Qu'est-ce que le contrôle qualité des dispositifs médicaux?

Le contrôle de qualité d’un dispositif médical est défini comme l’ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien des performances revendiquées par le fabricant ou, le cas échéant, fixées par le directeur général de l’ Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
Deux types de contrôles de qualité sont prévus
•    les contrôles internes réalisés par l’exploitant ou sous sa responsabilité par un prestataire
•    les contrôles externes réalisés par un organisme de contrôle de qualité externe accrédité par le Comité Français d'Accréditation (COFRAC) et agréé par l’ANSM.
Mise en œuvre du contrôle qualité
•    L’exploitant met en œuvre les contrôles de qualité interne et externe selon les modalités et la périodicité prévues par les décisions de l’ANSM relatives à chaque type de dispositifs.
•    A la suite de chaque contrôle de qualité externe un rapport sur le  maintien des performances du dispositif contrôlé est établi. 
•    Il mentionne le nom de l’exploitant, le dispositif contrôlé, la nature des contrôles effectués et les non-conformités observées.
•    L’exemplaire  remis à l’exploitant est consigné dans le registre de traçabilité des opérations de maintenance et de contrôle.

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5.    Gaz médicaux

Qu'est-ce que l’exploitation du gaz médical ?

Elle a pour objet de garantir :

•    la conception de l'équipement pour assurer la non-interchangeabilité entre différents systèmes de distribution de gaz ;
•    la disposition d'une source de secours d'alimentation de gaz et d'installations de réserve afin d'assurer la continuité de l'alimentation ;
•    l'utilisation de matériaux appropriés et leur propreté ;
•    l'installation correcte ;
•    les systèmes de commande, de surveillance et d'alarme ;
•    le marquage du système de distribution ;
•    les essais, la réception et l'agrément ;
•    la pureté des gaz fournis par le système.

Pour cela la distribution des gaz médicaux est un marché fortement réglementé portant sur une  mise en application obligatoire de certaines normes ! Les installations de distribution des gaz médicaux doivent répondre à de nombreuses exigences réglementaires et normatives dès leur conception, avant leur mise en service, puis en cours d'exploitation. Elles font donc l'objet d'une vérification par une personne et/ou un organisme agréé.
Ainsi fabricants, ingénieurs hospitaliers, organismes de contrôle, auditeurs, établissements de santé, doivent disposer de tous les documents indispensables pour être en conformité avec la réglementation et être garants de la qualité et la sécurité des gaz médicaux !

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6.    Radioprotection

Qu'est-ce que la radioprotection ?

La radioprotection désigne l'ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l'Homme et de son environnement contre les effets néfastes que peut générer une exposition à des rayonnements ionisants : alpha, bêta, gamma et X.
Afin d’éviter ou réduire ces risques, la radioprotection s’appuie sur trois grands principes : justification, optimisation et limitation des doses de rayonnements :
 
la justification des activités comportant un risque d’exposition à des rayonnements ionisants ;
l’optimisation des expositions à ces rayonnements au niveau le plus faible possible ;
la limitation des doses d’exposition individuelle à ces rayonnements.


Pour appliquer ces principes, la radioprotection met en œuvre des moyens réglementaires et techniques spécifiquement adaptés à trois catégories de population :
le public, les patients et les travailleurs.
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Figure 16 : les 6 principales missions du PCR (source: IRSN)

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7.    Désinfection

Qu'est-ce que la désinfection ?

C’est d’assurer la sécurité pour le patient, en ne l’exposant pas à un risque d’infection en utilisant un dispositif médical, soit neuf, après fabrication, soit réutilisable préalablement utilisé pour un autre patient, un traitement du dispositif médical doit être assuré pour le rendre désinfecté.
L’état désinfecté ne fait pas l’objet d’une définition. Faisant l’objet d’une norme. Il est le résultat de la désinfection, qui est une «opération au résultat momentané permettant
d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus indésirables supportés par les milieux inertes contaminés en fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes et/ou virus présents au moment de l’opération »  Elle correspond à une décroissance de la population de 5 log (bactéries, spores) ou 4 log (champignons, virus). Elle fait appel à un procédé thermique ou chimique (désinfectant). Un désinfectant est défini comme : « agent chimique ou physique capable de tuer la plupart des micro-organismes infectieux ou indésirables, mais pas obligatoirement les bactéries hautement résistantes ou les spores fongiques » En aucun cas une désinfection permet d’atteindre l’état stérile : il s’agit simplement d’une décroissance de la population de micro-organismes jusqu’au seuil fixé.

Une  chaîne d’étape

•    pré-désinfection sur le site d’utilisation puis lavage dans le service de stérilisation, ou dans la zone du cabinet dédiée à cet effet, ou lavage et désinfection directement dans ces dernières ; lavage des dispositifs médicaux, dans un automate ou manuellement
•    inactivation éventuelle des prions
•    désinfection si cette dernière n’a pas été effectuée au cours de l’étape précédente, ou si l’étape d’inactivation des prions ne constitue pas une étape de désinfection vis-à-vis des micro-organismes
•    rinçage si la désinfection a utilisé un procédé par immersion dans un liquide désinfectant
•    remise à disposition de l’utilisateur

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8.    Environnement

Quels sont les enjeux environnementaux dans les établissements de santé ?

Les pratiques professionnelles des établissements de santé, gros consommateurs d’énergie et gros producteurs de déchets, ont un fort impact sur les composantes du développement durable. Sur le plan environnemental, il s’agit de gérer l’énergie, l’eau, les déchets, les transports et le bâti.

Leur poids est considérable, compte tenu de la quantité et de la diversité des produits et des services qu’ils consomment, les achats constituant le deuxième poste de dépenses après le personnel,
selon la Fédération hospitalière de France (FHF)(7).


Comme pour n’importe quel acteur de la société française, le principe constitutionnel de développement durable s’applique aux pratiques professionnelles du secteur sanitaire. Les entreprises doivent fournir des informations concrètes sur les « conséquences sociales et environnementales de leur activité » (art. 53 de la loi « Grenelle 1 » et 225 de la loi « Grenelle 2 »)(8). Du fait de leur activité, les établissements de santé doivent, en outre, respecter des normes et des réglementations touchant au développement durable. Depuis 1975, ils sont soumis aux règles relatives aux déchets d’activité de soins à risques infectieux (Dasri), radioactifs, chimiques ou toxiques et au traitement des effluents liquides.

L’article 53 du Code des marchés publics(9) leur permet de mener une politique d’achats responsables, en intégrant dans leurs appels d’offres des critères liés aux « performances en matière de protection de l’environnement [et] d’insertion professionnelle des publics en difficulté ». Enfin, les établissements de santé publics ou privés doivent réduire « d’au moins 40 % les consommations d’énergie, et d’au moins 50 % les émissions de gaz à effet de serre de [leurs] bâtiments, dans un délai de huit ans » (art. 5 de la loi « Grenelle 1 ») ; ils sont tenus également de réaliser des travaux de rénovation des bâtiments tertiaires existants, avant 2020 (art. 3 de la loi « Grenelle 2 »).

L’évaluation de la qualité, de la sécurité des soins et de la prise en charge des patients, tout comme celle du fonctionnement global d’un établissement de santé, est assurée, notamment, par la certification de la Haute Autorité de santé (HAS) [art. L.6113-3 du Code de la santé publique, CSP](10). Celle-ci a introduit les risques liés aux trois piliers du développement durable (environnemental, social et économique) dans le manuel de certification V2010.

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Les établissements de santé doivent satisfaire 8 critères spécifiques, liés au développement durable, sur les 85 qui y sont répertoriés :

•    1b (engagement dans le développement durable) ;
•    3d (qualité de vie au travail) ;
•    6f (achats écoresponsables et approvisionnements) ;
•    7a (gestion de l’eau) ;
•    7b (gestion de l’air) ;
•    7c (gestion de l’énergie) ;
•    7d (hygiène des locaux) ;
•    7e (gestion des déchets).


Cette liste n’est pas exhaustive et les établissements peuvent retenir d’autres critères pour interroger leurs pratiques.

9.    La stérilisation

Qu'est-ce que la stérilisation ?

La stérilisation est un acte de soins indirect.
Comment stériliser les dispositifs médicaux à l'hôpital dans le cadre d'un système d'Assurance Qualité ?
Comment organiser rationnellement et mener à bien les opérations de stérilisation, avec toutes les étapes préliminaires et consécutives qui lui sont indispensables ?
Stérilisation et Hygiène Hospitalière sont indissociables et complémentaires.
La stérilisation est une spécialisation de l’activité visant à la prévention des infections nosocomiales.

 « Il s’agit de la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer par destruction tous les micro-organismes vivants de quelque nature et sous quelque forme que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyé. »
 « Opération permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes portés par des milieux inertes contaminés, le résultat de cette opération étant l’état de stérilité. »
« Procédé visant à rendre stérile la charge à stériliser. »

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10.    Pratiques pro qualité

Qu'est-ce que la pratiques pro qualité ?

C’est un critère d’évaluation de la pratique professionnelle qui répondre à la réglementation et aux normes.
La qualité, c’est la capacité à satisfaire les besoins des clients (que ces besoins soient exprimés ou implicites) à travers son organisation et ses prestations.
Cette évaluation peut être scientifique, réglementaire, éthique (déontologie) ou organisationnelle (procédures).
Cette pratique permet :
                                •    d’évaluer les pratiques professionnelles réelles,
                                •    de les comparer à un résultat attendu (décrit dans une recommandation professionnelle),
                                •    de mettre en œuvre des actions d’amélioration visant à faire converger la pratique réelle vers la pratique de référence attendue.

L'évaluation de la pratique d'un professionnel  consiste à analyser son activité réalisée par rapport aux recommandations professionnelles disponibles, actualisées, afin de mettre en œuvre un plan d'amélioration de son activité professionnelle.

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11.      Pratiques pro sécurité

Qu'est-ce que la pratiques pro sécurité ?

C’est  l’organisation, les moyens et les pratiques à adopter afin de répondre à la réglementation et aux normes en matière de sécurité (locaux, personnel, matériel) et d'hygiène (règles, moyens de protection, entretien des surfaces) pour prévenir les différents risques professionnels  inhérents aux activités réalisées aux seins des services biomédicaux.
Des actions de prévention et de protection sont à mettre en œuvre, tant au niveau des locaux, de l'environnement que du poste de travail lui-même, vis-à-vis des risques, afin de ne pas compromettre à la fois la sécurité des patients, celle du personnel et la qualité des résultats.

    IV.    Méthodologie  pour obtenir des résultats bruts 

   1.     L’étude du projet

Pour produire cet exercice, il faut tout d’abord comprendre et cerner les objectifs.
Organiser une réunion avec différents membres du service biomédical GHEF afin de faire détailler la démarche qui permettra de comprendre et de débuter le projet :

•    uniformiser les pratiques dans les différents sites
•    améliorer la qualité de service
•    perfectionner la gestion du quotidien (documents)
•    proposer des actions pour une réponse commune
•    faire émerger une nouvelle culture d’établissement

Dans un premier temps il a fallu lire et comprendre chaque question. (Nb de question 171)
Critère après critère j’ai développé ma  propre culture au gré des recherches (documents divers, tableaux, sites internet, articles, thèses et référentiels).

A partir de ce point de départ, un résumé thématique associant une bibliographie propre a été produit.
J’ai déterminé quels professionnels peuvent répondre à mes questions selon les thèmes suivant:

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Figure 17 : Thématique (source: Made’It)



> Chargé de missions de développement durable et le coordinateur des Services Logistiques


2.    La préparation


Une liste de  contacts s’étoffe à mesure de mes appels et déplacements.
Le site intranet du GHEF  et les standards téléphoniques sont une bonne  source d’informations.
Le logiciel d’audit a besoin d’une liaison internet, il me faut trois sections, une part site.
Des difficultés de connexion m’obligent à trouver une solution de substitution.

Un contact est pris avec M. Laurent Sevestre Ingénieur biomédical – Directeur Groupe Up To Date pour obtenir son autorisation à utiliser des captures du logiciel. Elles me permettront d’illustrer mon rapport, ma présentation et de créer un questionnaire plus accessible hors connexion.
Je commence par auditer les services biomédicaux qui sont les acteurs principaux de ce travail.
Ensuite la première approche sera faite par courriel à tous les autres audités.
Dans ce message électronique  une note explicative de ma démarche est  transmise ainsi que  deux fichiers sous format Word.


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Figure 18 : note explicative (source: FDS)



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Le premier se présente sous la forme d’une grille d’évaluation expliquant les 3 types de notations (menus déroulant réaliser pour être au plus proche du logiciel)
 

Figure 19 : Grille de notation (source: FDS/Made'It)

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le deuxième se présente sous la forme d’un questionnaire qui inclus se système de notation.


Figure 20 : extrait questionnaire (source FDS/ Made’It)


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Un à deux jour après l’envoi du courriel, un premier contact téléphonique est pris, pour expliquer et rassurer l’audité sur cette démarche. Cette approche me permet d’avoir un rendez-vous et d’organiser mon planning de déplacement  et de réservation de véhicule.
Dans d’autre cas  l’audit se déroule par téléphone ce courriel devient un support commun avec l’audité, la reformulation et  l’ajout de commentaires plus ciblés finalisent une thématique.
Parfois la réponse à un même critère par deux professionnels aide à formuler une réponse qui était restée incomplète.

Figure 21 : Méthodologie (source: FDS)

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Une fois toutes les informations recueillies sur un support autre que le logiciel, il me faut les incrémenter dans le logiciel.  Nous obtenons un rapport par site sous format PDF dans lequel apparait :
                                                                                                                                             •    un graphique de situation actuelle
                                                                                                                                             •    un tableau de pourcentage par thème
                                                                                                                                             •    un score général
                                                                                                                                             •    un graphique niveau HAS
                                                                                                                                             •    un espace plan d’action par critère

Figure 22 : rapport d’audit (source: Made’It) 


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     3.    Les résultats obtenus

Chaque élément d’appréciation est classé dans la V2014 dans trois colonnes E1, E2 et E3.
Ils correspondent aux étapes classiquement rencontrées dans une démarche d’amélioration : prévoir (la prévention), mettre en œuvre (l’action), évaluer et améliorer (évaluation et amélioration des pratiques).
L’établissement doit s’autoévaluer en donnant des éléments d’appréciation (EA) selon la gradation suivante :

oui : l’établissement satisfait totalement aux exigences de l’EA ;
en grande partie : l’établissement finalise la démarche permettant de répondre à l’EA ou la démarche est déployée dans la plupart des secteurs d’activité ;
partiellement : l’établissement commence à mettre en place une démarche permettant de satisfaire à l’EA ou la démarche est limitée à quelques secteurs de l’établissement ;
non : l’établissement ne satisfait pas du tout aux exigences de l’EA ;
NA (non applicable) : l’établissement, en raison de son type de structure ou de ses modes de prise en charge, n’est pas concerné par l’EA. Une validation de la pertinence de l’utilisation de la réponse « non applicable » sera justifiée.
Dans notre cas gradation partiellement se décline en 3 niveaux.
Un nombre de points définis est attribué à chaque EA en fonction du degré de satisfaction.
« L’auto-évaluation est l’étape essentielle de la procédure de certification/accréditation, à l’occasion de laquelle l’ensemble des professionnels de santé effectue sa propre évaluation de la qualité, en regard des référentiels »
Figure 23: critère type E2 (source: FDS/Made’It)


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Elle permet à l’établissement de réaliser le diagnostic de ses forces et faiblesses au regard du référentiel de la Haute Autorité de Santé en vigueur et l’aide dans sa démarche d’amélioration continue de la qualité et de sécurité des soins.
Ce nombre de points définis (ici par Made It) qui est attribué à chaque EA en fonction du degré de satisfaction permet aussi d’obtenir un taux.
La valeur du point ainsi que la formule est automatiquement calculer par le logiciel.
Ces deux résultats graphiques sont ici superposés pour ne faire plus qu’un et mettre en évidence les écarts entre chaque site (Tableau Excel).

Figure 24 : synthèse E1 E2 E3 (sources: FDS)



Figure 25 : Synthèse de taux commun (source: FDS)

    4.    Quels axes d’amélioration choisir

Au regard des résultats obtenus, un constat est établi avec mon tuteur.
Nous constatons une disparité dans l’ensemble des thèmes.
Certains thèmes sont bien en dessous de l’objectif souhaité, notre score cible est établi à 80%
Devant la charge de travail estimé pour traiter l’ensemble de ces thèmes, nous avons décidé de prioriser nos actions sur 3 thèmes. Le choix se porte alors sur les thèmes qui sont :

                                                                                                                                                                                                 •    La certification V2014
                                                                                                                                                                                                 •    La pratique pro sécurité
                                                                                                                                                                                                 •    La pratique pro qualité
Suivant la méthodologie ci-dessous.
Toutes les valeurs inférieures à 75% sont encadrées en rouge.
Deux thèmes se détachent clairement de l’ensemble la V2014 et la Pratique pro qualité
Ensuite ressortent les thèmes Gaz médicaux  et pratique pro sécurité qui totalisent deux valeurs sur trois inférieurs.

Figure 26 : Histogramme (source: FDS)
 
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Le choix du thème : « gaz médicaux » aurai pu être choisi, mais il y a déjà travail en cours de réflexion (groupe de travail pharmaciens). Donc notre choix se porte sur «La  pratique pro sécurité», d’une  part il atteint un taux inférieur à 50% pour deux sites et d’autre part il a une thématique et une bibliographie plus proche des services biomédicaux ce qui nous confirme et orientent plus vers ce choix.

V.    Les axes d’améliorations

Les axes d’amélioration se porteront donc sur 45 critères.Un tableau sera associé à chaque critère qui comprendra quatre parties



Cette démarche n’a pas comme but un résultat définitif mais plutôt un résultat cohérent sur l’ensemble des trois sites afin d’obtenir une progression commune et de mettre à profit l’expérience de chacun, dans le principe d’instaurer une dynamique d’amélioration continue.


1.    Certification v2014


1/19    L'établissement a défini un système de gestion des équipements biomédicaux

 

OUI  GMAO commune aux 3sites

Utilisation d’une GMAO, intégration des données venant des autres bases. Marquer chaque nouveau dispositif médical ou ancien lors d’une maintenance avec le nouveau système.

 

Uniformiser les fiches d’équipements  et identifier  des dispositifs médicaux avec le même

Type de marquage. (code barre)



2/19    Le système de gestion des équipements biomédicaux est mis en œuvre sous la responsabilité d'un professionnel identifié

 

   

OUI le nouvel organigramme date d’avril 2018

Un ingénieur commun aux  trois sites.

Les directives sont données durant les réunions biomédicales GHEF.

 

 

3/19      La gestion des équipements biomédicaux est évaluée et donne lieu à des actions d'amélioration

 

   

Partiellement

Mise en place d’indicateur de mouvements de dispositifs médicaux.

Avoir un inventaire des dispositifs médicaux à jour dans la GMAO. Choisir les indicateurs durant les réunions GHEF biomédical

 

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4/19    L'établissement a mis en place un plan d'équipement pluriannuel de remplacement et d'investissement. Les procédures sont explicites.

 

Partiellement, seulement pour les gros équipements.

 

Plan d’équipement à mettre en commun avec priorisation des choix

Il faut communiquer ce document sur l’ensemble des équipements (pôle, cellule d’achat)

 

 

5/19    L'établissement procède au recensement des besoins en matière d'investissements et de remplacements.

 

    

OUI chaque pôle gère son parc de matériel

Prendre en compte les besoins du pôle, cas par cas dans l’état des besoins : établissement de devis, de conseil et de pertinence aide à la  veille technologique.

 

Mettre en place un chrono planning avec un processus détaillé de chaque étape.

 Prendre en compte la vétusté des appareils.

 

6/19    Le pilotage et les objectifs à atteindre des plans d'investissements et de remplacements font l'objet d'une évaluation annuelle.

 

 

Plutôt vrai

Etablir un tableau commun indiquant les investissements à effectuer par pôle, centraliser ces besoins.

Tableau commun indiquant les investissements à renseigner. L’évaluation implicite doit être  formalisée.

 

 

7/19    Les dispositifs médicaux critiques sont identifiés selon une méthodologie explicite.

 

    

OUI chaque site utilise une méthode

Obligation de maintenance + classe des dispositifs médicaux (ajout de critères supplémentaires pour une meilleure vision)

Ajout possible d’une case dans la GMAO pour chaque équipement pour indiquer le niveau de criticité. Ajouter un paramètre pour le calcul (taux de représentation par service)

 

 

8/19    Une procédure permettant de répondre à une panne d'un équipement biomédical critique (procédure dégradée), incluant les ressources humaines et logistiques est formalisée et opérationnelle.

 

Partiellement (pas de méthode de calcul de criticité commun)

 

 Formalisation des procédures dégradées à l’aide des services concernés (bloc opératoire, réanimation, urgence….), recensement des pannes les plus courantes dans un premier temps

 

Recenser les fiches existantes pour mettre en commun


9/19       La maintenance des équipements biomédicaux critiques est assurée et les actions sont tracées

 

   

Partiellement le recensement des dispositifs médicaux reste à finaliser

 

A identifier selon méthodologie, 100% visé pour 2019. Au besoin faire un inventaire.

 

Inventorier et compléter les infos sur la base de la GMAO.


10/19  La liste des dispositifs médicaux critiques et leurs procédures dégradées sont revues une fois par an

 

NON

Associé les procédures dégradés aux dispositifs médicaux dans la GMAO.

possible seulement lorsque les dispositifs et procédures seront terminer. Travail de listing a réalisé. Planifier une revue 1fois/an suite à la réunion GHEF biomédical

 

 

11/19  Les professionnels disposent des documents nécessaires à l’exploitation des équipements biomédicaux et le mode de mise à disposition de ces documents est explicite et connu.

 

   

Partiellement version papier dans les services de soin lors de la mise en service

 

Crée une bibliothèque numérique de guide d’utilisation disponible au téléchargement

Voir la faisabilité sur les sites intranets de téléchargement pour les équipements de base dans un premier temps (pousse seringue, défibrillateur …)

 

 

12/19  L'exhaustivité et l'accès aux documents relatifs à l'exploitation des dispositifs médicaux sont contrôlés annuellement.

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Non, seulement pour le service de réanimation de MLV qui est ISO 9001

Associé chaque document de maintenance à l’équipement en question.

 

Scanner et associé à l’historique de l’appareil.

 

13/19  Une évaluation et hiérarchisation des risques est effectuée pour le secteur biomédical et la méthodologie est explicite et accessible

 

  

Non

Examiner les dangers, puis  éliminer ou réduire le degré de risque en ajoutant des mesures de maîtrise des risques.

Une formation de l’équipe pour évaluer les risques. Déterminer des sources de renseignements.

 

 

14/19  Des actions de prévention, d'atténuation et de récupération sont mises en place suite à cette analyse de risques

 

Dans l’ensemble plutôt non

Mettre des actions en place suite à la réflexion en groupe de travail biomédical GHEF.

 

Définir une périodicité pour cette analyse.

 

 

15/19  Un suivi de la mise en œuvre de ces actions est réalisé à périodicité définie. L'analyse de leur efficacité est effectuée.

 

  

Non

Dans la logique des 2 critères précèdent.

Dédier à cette tache a un agent, qui aura participé au document unique.

 

 

16/19  Les événements indésirables sont signalés. Ils font l'objet d'un suivi et d'un traitement qui permettent l'amélioration de la sécurité.

 

    

Oui, système mis en place sur le GHEF.

Chaque événement signalé sur le logiciel de traitement ENNOV est suivi.

Ennov centralise tous les événements indésirables qui sont signalé.

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17/19  Une veille réglementaire est organisée par un responsable identifié et un plan de priorisation des actions est écrit.          

 

 

Partiellement

L’ingénieur reçoit la revue technique, les textes règlementaires et participe à l’AFIB

Retour et communication (Revue technique/ AFIB/ texte règlementaire,) en réunion GHEF biomédical

 

 

18/19  Les actions consécutives aux recommandations issues des contrôles réglementaires sont mises en œuvre selon le plan de priorisation.

 

Plutôt vrai

Un plan de priorisation doit être établit par le service biomédical.

 

Prendre en compte la priorisation.

 

19/19  La direction est impliquée dans le processus et assure un suivi du traitement des non-conformités

 

   

Plutôt vrai

Formaliser cette implication

Designer son représentant

 

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2.    Pratiques pro sécurité 

 

1/11    Le service biomédical a accès au document unique et en effectue une mise à jour annuelle pour les risques professionnels qui le concernent

 

  

Non, en cours de réalisation

Une personne est en charge d’élaborer et de rédiger ce document.

Une fois terminée, le rendre accessible sur intranet et au sein du GHEF.


 

2/11    Les risques identifiés et les mesures de prévention mises en place sont connus de tous les intervenants du service biomédical

 

  

Partiellement, une  liste existe déjà mais elle reste incomplète.

 

Evaluez nos pratiques avec un conseiller en prévention des risques.

 

Mise à jour des risques à prévoir selon les différences entre les sites.

 

3/11    Le personnel du service biomédical dispose d'une habilitation électrique à jour

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100% tous le personnel technique biomédical

Il faut déterminer a qu’elle intervalle mettre en place les formations recyclage.

Mettre en place une routine et voir si possibilité de l’incorporer dans le document unique.

 

 

4/11    Le personnel du service biomédical connaît et applique les procédures de décontamination des équipements qu'il entretient

 

       

Non, normalement il est déjà décontaminer par le service de soin.

 

Demander une formation à la formation permanente ou au CLIN. Créer une fiche de liaison entre le service et le biomédical pour la décontamination ou une case à cocher sur les demande fait par le service sur la GMAO

 

Ressource en interne voir avec le CLIN ou avec un organisme externe type société revendeur (type Anios) pour acquérir des notions.

Il faut l’accord du responsable de la GMAO pour ajouter cette case

 


5/11    Le personnel du service biomédical est formé aux procédures d'hygiènes pour accéder aux locaux protégés : blocs opératoires, chambres en isolement, laboratoires, etc.

 

   

Non, demande d’accès aux locaux au cas par cas

Prévoir dans la formation hygiène,  un apprentissage des pictogrammes.

Ressource interne service du CLIN ou organisme externe. Constituer un classeur avec des fiches risque avec son EPI moyen de protection adéquate.

 

 

6/11    La manutention et le stockage dans l'atelier biomédical et ses abords sont prévus et mis en œuvre pour éviter tout risque d'accident

 

    

Oui il y a un plan avec un balisage

Indiquer visuellement des zones. (travail /stockage /curatif….)

Marquage au sol, bande autocollante de couleur mise à jour du plan du local.

 

 

7/11    Existence d'une filière d'élimination des DASRI dans le cadre de l'activité de maintenance

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Non

Ajouter une close dans les contrats de maintenance pour rendre obligatoire l’usage de contenant DASRI lorsqu’il est nécessaire dans faire l’utilisation.

Utiliser les contenants DASRI a chaque maintenance nécessaire. Mettre à disposition dans le cas où le technicien externe ne la pas apporter

 

 

8/11    Le service biomédical met en œuvre les plans de prévention pour les entreprises extérieures : a) Activités à risques

 

    

Oui

Plan de prévention systématique.

A joindre au contrat de maintenance.

A toutes les interventions faites sur le site.

 

 

9/11    Le service biomédical met en œuvre les plans de prévention pour les entreprises extérieures : b) Présence plus de 400h / an

 

    

Oui

Plan de prévention systématique.

A joindre au contrat de maintenance.

A toutes les interventions faites sur le site.

 


10/11  Le service biomédical effectue annuellement une évaluation des risques professionnels que lui et les sociétés extérieures encourent. Elle donne lieu à des actions d'amélioration

 

   

Partiellement en attente du document unique.

Document unique à ajouter au plan de prévention.

 

Etude de risque a réalisé.

 

11/11  Le service biomédical met en œuvre, quand cela est possible, des dispositifs médicaux et accessoires limitant les risques d'infections

 

    

Oui utilisation de protections individuelles systématiquement. (gant, blouse, lunette…)

 

Veille réglementaire et technologique.

Mise en place de l’usage unique quand cela est possible et selon le cout.

 

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3.    Pratiques pro qualité

1/15    Le personnel du service biomédical est formé à la qualité

 

   

Seulement les encadrants lors de leur parcourt étudiant, il reste les techniciens et les administratifs.

 

Demande de formation au Service de formation permanente ou formation interne.

En interne avec cellule qualité ou organisme externe.

 

 

2/15    Le service biomédical utilise un référentiel externe pour évaluer et améliorer la qualité de ses prestations (Guide de Bonnes Pratiques Biomédicales, ISO 9001, ISO 9004, etc.)

 

   

Le guide des bonnes pratiques biomédical est souvent la référence utilisé comme principe

 

Audit interne sur les 3 sites

Grille d’évaluation identique sur les 3 sites

 

 

3/15    Le service biomédical est certifié ISO 9001 et ISO 13485

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Non aucun des 3 sites n’ai iso 9001 ou 13485

1ER étape à attendre avant d’envisager une  certification et d’avoir un niveau de pratique identique sur les sites.

Mise à jour guide des bonnes pratiques en commun, utiliser le guide des bonnes pratiques biomédicales, la norme iso 9001 et 13485.

 

 

4/15    Le service biomédical réalise une enquête de satisfaction annuelle auprès des services de l'établissement afin d'adapter les prestations à leurs besoins

 

   

Non, document existant mais plus utiliser depuis plusieurs années

 

Mettre à jour le document existant sous un angle GHEF et vers une orientation par pôles.

 

Adapter et améliorer le document existant.



5/15    Des indicateurs de disponibilité des matériels permettent d'évaluer la qualité du service rendu par la fonction maintenance

 

   

Non

Mise en place d’une GMAO commune ainsi que d’indicateur  commun, évaluer mensuellement la pertinence des résultats.

Indicateurs GHEF seront exploitable sur une  base commune, décidé qu’elles indicateurs et quelle personne pour sa mise en place  dans les groupes de travaux GHEF et GMAO.

 

 

6/15    Le service biomédical évalue ses fournisseurs

 

   

Non

Mise en commun des marché de maintenance lorsque le fournisseur et commun aux 3 sites, évaluer le retour d’expérience sur les 4 plus gros investissements et prendre en compte ces résultats pour les prochains contrats similaire.

 

Création d’une grille d’évaluation GHEF a ajouté pour tous contrat.

 

7/15    Le service biomédical dispose d'un tableau de bord de suivi de son activité d'ingénierie et de maintenance comportant indicateurs et objectifs

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Partiellement chaque site suit son activité selon ses propres indicateurs qui n’ont pas forcément les mêmes objectifs

 

Définir des objectifs et des indicateurs commun  en utilisant la GMAO GHEF ou par le biais d’outils communs.

Indicateur désigné par l’ingénieur lors des réunions avec le groupe de travail biomédical GHEF.

 

 

8/15    Une procédure d'exploitation de ces indicateurs est écrite.

 

   

Non

Procédure comprenant tous l’intégralité des indicateurs doit être formalisée GHEF

 

une procédure écrite validé par le groupe de travail GHEF biomédical.



9/15    Le tableau de bord de la fonction biomédicale est mis à jour à intervalles pertinents, est visible de tout le personnel du service biomédical et donne lieu à des actions d'amélioration notamment vis à vis de lui-même.

 

 

Partiellement, tableau diffèrent sur chaque site, sans formalisation d’actions d’améliorations périodiques

Communiquer sur les objectifs annuels et à venir par une lettre d’information et diffusion d’un tableau de bord synthétique visible sur les 3 sites comme synthèse annuelle

 

Groupe de travail + lettre d’information GHEF biomédical= tableau de bord GHEF.

 

10/15  L'analyse dynamique des données du RSQM et réalisée et permet d'optimiser le parc de DM.

 

   

Non, aucune analyse mis en place

Analyse à faire sur l’âge du parc par pôle dans un premier temps, dans un second : échange sur leur besoin réel (remplacement, reforme ou transfert vers autre service)

 

Partir de l’existant déjà dans la GMAO, identifier quelles sont les données pertinentes du RSQM aidé par Groupe de travail GHEF Biomédical et des Pôles de soins GHEF et de la GMAO

 


11/15  Des améliorations sur la maintenance et la disponibilité des dispositifs médicaux sont proposées une fois par an.

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Partiellement pas de formalisation GHEF

Mise en place d’une requête dans la GMAO permettant de connaitre les indicateurs de disponibilité par famille d’équipements. Une fois par an

Groupe de travail GHEF biomédical et administrateur GMAO, pour analyse et propositions d’actions d’améliorations

 

12/15  Le service biomédical met en œuvre des audits internes de ses processus.

 

     

Partiellement peu de formalisation ni de traçabilité

 

Sujet abordé durant les réunions comme premier objectif annuel. le processus issu du document « cartographie des processus Fonction Biomédicale Version 1 »: Planifier/réaliser la maintenance préventive et les contrôles qualités

 

Document « cartographie des processus Fonction Biomédicale Version 1 ». Guide des bonnes pratiques GHEF pour l’aide à réalisation de processus.

13/15  La qualité de la gestion documentaire est évaluée une fois par an et des améliorations sont proposées

 

  

Non elle existe mais n’ai pas évalué

Créer et mettre en commun une bibliothèque numérique en lien avec les DM en exploitation. Etablir une bibliographie (archivage) identique et proposer une amélioration annuelle.

 

Obtenir  un espace réseau biomédical, évaluer la pertinence de la documentation.

Méthodologie d’archivage à définir.

 

14/15  Les formations des personnels techniques et soignants sont enregistrées et évaluées.

 

Taux de 95% les formations des personnels techniques sont tracées par le service de la formation professionnelle.

Consultable au Service de Formation Permanente. Evaluation de l’agent lors de la rencontre annuelle des besoins en formation et des formations effectuées dans l’année. Pour la partie soignant : Nb de soignant former par nouveaux dispositif médicaux.

 

Garder une copie des évaluations et formations de chaque technicien de l’équipe du biomédical. En interne sauvegarde des PV de mise en service d’un dispositif médical.

 

15/15  Les réclamations des services "clients" et les non conformités sont pris en compte et traitées.

 

    

100%

Répondre à chaque évènement. La traçabilité est faite sur le logiciel. Relevé les fiches traitées par les biomédicaux  pouvant avoir un intérêt ou une répercussion GHEF.

 

Utiliser le logiciel ENNOV qui centralise tous les événements indésirables.

Groupe de travail GHEF biomédical.


Conclusion et perspectives

 

Ce rapport synthétise le travail que j’ai réalisé dans le cadre de mon  stage de fin d’étude intitulé « Évaluer les services Biomédicaux du GHEF dans leurs fonctions Biomédicales au regard de la certification HAS et de la réglementation en vigueur avec l’utilisation du logiciel Made'It®(11) ». Il s’est déroulé au Grand Hôpital de l’Est Francilien. Ce projet m’a permis de découvrir un groupe hospitalier comprenant 5 établissements répartis sur 3 villes du nord de la Seine et Marne. J’ai audité 30 personnes en relation avec les services biomédicaux sur les sites de  Meaux, Marne la vallée et de Coulommiers. Chaque site a un service biomédical qui a sa propre organisation.

L’audit comporte 11 thèmes et 171 critères. Il a dû être mené sur les 3 sites hospitaliers.
De là en découlé trois rapports différents qui ont mis en évidence un ensemble de pratiques communes.
La démarche d’optimisation des audits internes a commencé tout d’abord par la compréhension des référentiels qui m’ont été fournis au moment de mon arrivée dans le service biomédical de Marne la Vallée.
J’ai consacré une partie de mon travail à la compréhension du sujet et une autre à la démarche à suivre pour y arriver. Ensuite, j’ai organisé, préparé et planifié les entretiens. J’ai achevé les trois rapports, complété la liste des audités et annexé une bibliographie thématique avec une notice explicative. L’audit est souvent source d’appréhension pour des personnes auditées. Dans le cas présent, la conduite de l’audit a été facilitée par la responsabilité des audités. Ils voulaient non seulement connaître le niveau de qualité atteint mais aussi connaître les dysfonctionnements et les points à améliorer.

Ce rapport permet au GHEF de déterminer des axes d’amélioration dans une dynamique de démarche d’harmonisation des pratiques. Il permet de diagnostiquer les causes de dysfonctionnements observés.
A ce stade de mon stage, nous avons décidé au vue de la charge de travail et du temps imposé de choisir trois thèmes ; ceux  qui nous ont semblé les plus critique :

•    La certification V2014
•    Les pratiques pro-qualités
•    Les pratiques pro-sécurités
Des recommandations sur 45 critères se trouvent en fin de ce document, elles se concentrent sur 2 principes :
•    Les solutions ou axes d’amélioration à apporter
•    Les moyens pour y parvenir

La perspective d’avenir du processus d’audit interne est de mettre en place des plans d’actions afin de contribuer à accroître l’efficacité des services biomédicaux.
La mise en place d’un groupe de travail GHEF biomédical aidera grandement à trouver des solutions aux dysfonctionnements auxquels les équipes sont confrontées. Ce groupe pourra continuer d’étudier les autres thèmes non traités ici et proposer des résolutions en commun. Ce groupe sera un acteur fort dans cette démarche.

Le processus d’audit est une étape primordiale dans la démarche d’amélioration continue de tous les établissements de santé. Ce stage m’a permis d’être un acteur au plus près des process, de rencontrer des personnes et de visiter des installations intéressantes .Je suis satisfait de thème de mon stage.
Cette expérience m’a aussi permis la mise en application et la maitrise d’outils reçus pendant la session théorique dispensée à l’UTC. Des échanges avec la société Made’It sur divers sujets mon permit de soumettre quelques remarques afin apporter un bénéfice dans l’avenir aux futurs utilisateurs.

Cette fusion n’est pas seulement une fusion administrative. Elle doit permettre au GHEF de prendre son envol.
Elle doit être considérée dans sa globalité. On résume souvent la qualité à un ensemble de procédures formalisées mais elle est d’abord une histoire d’Homme. L’amélioration de sa compétitivité et de ses conditions de travail pour l’ensemble des professionnels deviendra sa force.
Le GHEF, Grand Hôpital de l'Est Francilien pourra ainsi améliorer la prise en charge médicale du patient qui reste au centre des préoccupations.


BIBLIOGRAPHIE THEMATIQUE

Certification v2014


MANUEL DE  CERTIFICATION V2014  https://www.has-sante.fr/portail/jcms/r_1495044/fr/v2014


Matériovigilance


ARTICLE R.5212….  Code de la santé publique Chapitre II : Matériovigilance
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=FFBD10DE7D4E3379917CF9A9E7511B9B.tplgfr27s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006171396&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20180516

 

Maintenance

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ARTICLE R.5212 DU CSP https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=4E423B12C92D6BA5DE77DA2E49A4E457.tplgfr39s_1?cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20180516

 

ARRETE DU 3 MARS  2003 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000021235984

 

NORME NF EN 10535 Lève-personnes pour transférer des personnes handicapées -- Exigences et méthodes d'essai https://www.iso.org/fr/standard/32155.html

 

LETTRE CIRCULAIRE DH/EM 1 N°96-4459 du12 AOUT 1996
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwifsIuYlovbAhUK7xQKHWCcBrYQFggoMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.cpias.fr%2Fnosobase%2FReglementation%2F1996%2FLettre%2F120896.pdf&usg=AOvVaw0I4CoNNQdrHQpJtuFY3qrj

 

ARRETE DU 3 OCTOBRE 1995 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000736570&categorieLien=id

 

CODE DE LA SANTE PUBLIQUE ARTICLE L6112-1 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=5AC14D73E4200757470929AE887EF5CE.tplgfr23s_1?idSectionTA=LEGISCTA000031929296&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20180516

 

CIRCULAIRE DHOS/E4 no 2006-393 DU 8 septembre 2006  http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2006/06-10/a0100027.htm


Contrôles

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ARTICLE R.5212 DU CSP https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=4E423B12C92D6BA5DE77DA2E49A4E457.tplgfr39s_1?cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20180516

 

 

ARTICLER.4412 DU CSP
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=E59CC804D3645ED0B67D8A66D7E136D2.tplgfr31s_3?idSectionTA=LEGISCTA000034059668&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20180516

 

ARTICLE R.233 https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000006807070&dateTexte=&categorieLien=cid

 

ARRETE DU 5 MARS 1993 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006060118

 

NORME NF X 15-140 Mesure de l'humidité de l'air - Enceintes climatiques et thermostatiques - Caractérisation et vérification
https://www.boutique.afnor.org/norme/fd-x15-140/mesure-de-l-humidite-de-l-air-enceintes-climatiques-et-thermostatiques-caracterisation-et-verification/article/812911/fa182209

NORME ISO 8655-1: 2002   Appareils volumétriques à piston -- Partie 1: Définitions, exigences générales et recommandations pour l'utilisateur  https://www.iso.org/fr/standard/29726.html

 

ARRETE DU 23 JANVIER 2013 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027047902&categorieLien=id

 

ARRETE DU 26 MAI 2004 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000253355

 

DECRET N°91-330 DU 27 MARS 1991 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000717544

 

DECRET N°2001-387 DU 03 MAI 2001 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000579193

 

ARRETE DU 28 JUILLET 1961
 https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=5&ved=0ahUKEwiRx46CnYvbAhVCuhQKHSPNCNsQFgg6MAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.cigversailles.fr%2Fdownload%2Ffile%2F22bba632-8bda-4634-88c2-4a2d728316a8&usg=AOvVaw2ams21q-X7cj96q4aq1T_c

 

ARRETE DU 23 JUILLET 1943 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000830995

 

CIRCULAIRE DHOS/E4 no 2006-393 DU 8 septembre 2006  http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_coupures_electriques_etabts_sante.pdf

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Gaz médicaux

 

ARRETE DU 3 MARS  2003 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000021235984

DECRET DU 5 DECEMBRE 2001  https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000222766&categorieLien=id


CIRCULAIRE DGS/3A/667 BIS DU 10 OCTOBRE 1985 http://www.hosmat.fr/hosmat/bonnes-pratiques/gaz-medical/circulaire-10-10-1985.pdf

 

NORME ISO NF S 90-155 https://www.boutique.afnor.org/norme/fd-s90-155/systemes-de-distribution-pour-gaz-medicaux-comprimes-et-vide-complements-pour-la-conception-et-la-reception/article/822275/fa059451

 

LE L6112-DU CSP https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000031929285&dateTexte=&categorieLien=idARRETE DU 7 janvier 1993

 

DIRECTIVE 93/42/CEE http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1993L0042:20071011:fr:PDF

 

LETTRE CIRCULAIRE 96-327 DU 30 JANVIER 1996
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/lettre-circulaire-dhem-1-n-96-327-du-30-janvier-1996-relative-a-la-securite-des-dispositifs-medicaux-utilisation-des-manodetendeurs-a-usage-medical/

 

CIRCULAIRE DH/EM1 N°960327 DU 30 JANVIER 1997 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000380718

 

LETTRE CIRCULAIRE DH-EM1 N°96-3921 DU 22 JUILLET 1996  http://www.hosmat.fr/hosmat/bonnes-pratiques/gaz-medical/directive-22-07-1996.pdf

NORME NF EN ISO 7396-1 2007-11 Systèmes de distribution de gaz médicaux -- Partie 1: Systèmes de distribution de gaz médicaux comprimés et de vide https://www.iso.org/fr/standard/40440.html

 

ARRETE DU 10 DECEMBRE 2004  https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000807958&categorieLien=id

 

ARRETE DU 25 JUIN 1980 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;?cidTexte=LEGITEXT000020303557

 

NF EN 1089-3 Septembre 2011 https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-1089-3/bouteilles-a-gaz-transportables-identification-de-la-bouteille-a-gaz-gpl-exclu-partie-3-code-couleur/article/633129/fa165917

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Radioprotection

 

ARTICLE R4451 Titre V : Prévention des risques d'exposition aux rayonnements  DU CODE DU TRAVAIL
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=AA39D33646624A421EE680E6201A31CC.tplgfr25s_2?cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20180517

ARTICLE R1333 Chapitre III : Rayonnements ionisants DU CODE DE LA SANTE PUBLIC
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006909950&idSectionTA=LEGISCTA000006190335&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20180517

 

ARRETE DU 06 DECEMBRE 2013 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028375160&categorieLien=id

 

ARRETE DU 21 MAI 2010 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022700536&categorieLien=id

 

ARRETE DU 22 AOUT 2013 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027920044&categorieLien=id

 

NORME NFC 16-160 MARS 2011 Installations pour la production et l'utilisation de rayonnements X - Exigences de radioprotection
https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-c15-160/installations-pour-la-production-et-l-utilisation-de-rayonnements-x-exigences-de-radioprotection/article/651302/fa163644

 

NFC15-160 SEPTEMBRE 1975 https://www.imedim.fr/calcul-norme-nf-c15-160

 

NFC15-160 MARS 2011 Installations pour la production et l'utilisation de rayonnements X - Exigences de radioprotection
https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-c15-160/installations-pour-la-production-et-l-utilisation-de-rayonnements-x-exigences-de-radioprotection/article/651302/fa163644

 

ARRETE DU 19 NOVEMBRE 2004 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000020469531

 

ARRETE DU 22 SEPTEMBRE 2006 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000608231

 

ARTICLE R.5212 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE http://www.codes-et-lois.fr/code-de-la-sante-publique/article-r5212-40

 

R4452 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE : CHAPITRE II - Aménagement technique des locaux de travail
 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=FC8C40B6E01BFE78799E88F85D80AFAA.tplgfr24s_1?cidTexte=JORFTEXT000022424491&idArticle=LEGIARTI000022435274&dateTexte=20180523&categorieLien=id#LEGIARTI000022435274

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DECRET N°2003-296 DU 31 MARS 2003 https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2003/3/31/SOCX0200138D/jo/texte

 

DECRET N°2008-875 DU 29 AOUT 2008 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019390864

 

LA LOI N°2006-739 DU 28 JUIN 2006 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000240700&categorieLien=id

 

Stérilisation

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NF EN 285 Février 2016 Stérilisation - Stérilisateurs à la vapeur d'eau - Grands stérilisateurs
https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-285/sterilisation-sterilisateurs-a-la-vapeur-d-eau-grands-sterilisateurs/article/813958/fa165138

 

NF EN 554 Octobre 1994 Stérilisation de dispositifs médicaux - Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à la vapeur d'eau

https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-554/sterilisation-de-dispositifs-medicaux-validation-et-controle-de-routine-pour-la-sterilisation-a-la-vapeur-d-eau/article/795999/fa025015

 

Article R6111-21  https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000022806405&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20160325

 

CIRCULAIRE DGS/SQ3, DGS/PH2 - DH/EM1 n°51du 29 DEC 1994 http://www.hosmat.fr/hosmat/bonnes-pratiques/sterilisation-desinfection/circulaire-DGS-51-29-12-1994.pdf

 

Circulaire n° 669 du 14 avril 1986   http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/circulaire-n-669-du-14-avril-1986-relative-a-linterdiction-de-resteriliser-la-materiel-medico-chirurgical-non-reutilisable-dit-a-usage-unique/

 

Circulaire DGS/5 C/DHOS/E 2 n° 2001-138 du 14 mars 2001  http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2001/01-11/a0110756.htm

 

Instruction DGS/R13 no2011-449 du 1erdécembre 2011  http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2012/12-01/ste_20120001_0100_0098.pdf

 

Code de la santé publique - Article R6111-20  https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006916536&dateTexte=&categorieLien=cid

 

Code de la santé publique - Article R5126-5  https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006915255&dateTexte=&categorieLien=cid

 

Circulaire DGS/VS 2-DH/EM 1/EO 1 n° 97-672 du 20 octobre 1997

http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/circulaire-dgsvs-2-dhem-1eo-1-n-97-672-du-20-octobre-1997-relative-a-la-sterilisation-des-dispositifs-medicaux-dans-les-etablissements-de-sante/

 

Arrêté du 15 mars 2000 modifié  http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Point_6-arrete_15_mars_2000-projet_arrete.pdf

 

Circulaire du 06/03/06 relative à la réglementation des équipements sous pression   https://aida.ineris.fr/consultation_document/7425

 

NF EN 46001 Juillet 1994 https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-46001/quality-systems-medical-devices-particular-requirements-for-the-application-of-en-29001/article/898298/fa023234

NF EN 46002 Juillet 1994 https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-46002/systemes-qualite-dispositifs-medicaux-exigences-particulieres-relatives-a-l-application-de-l-en-29002/article/898936/fa025568


Décret n° 2002-587 du 23 avril 2002  https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2002/4/23/MESH0221170D/jo/texte

 

NF EN ISO 14644-1 https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-iso-14644-1/salles-propres-et-environnements-maitrises-apparentes-partie-1-classification-de-la-proprete-particulaire-de-l-air/article/783288/fa162637

 

BONNES PRATIQUES DE PHARMACIE HOSPITALIERE http://nosobase.chu-lyon.fr/Reglementation/2001/Rapport/bpph.pdf

 

NF EN 285 Février 2016 https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-285/sterilisation-sterilisateurs-a-la-vapeur-d-eau-grands-sterilisateurs/article/813958/fa165138

 

Décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001 https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000215649

 

Arrêté du 22 juin 2001 relatif aux bonnes pratiques de pharmacie   https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000393840


NF EN ISO 11607-1 Août 2009
https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-iso-11607-1/emballages-des-dispositifs-medicaux-sterilises-au-stade-terminal-partie-1-exigences-relatives-aux-materiaux-aux-systemes-de/article/687686/fa160427

 

NF EN ISO 11607-2 Juillet 2006

https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-iso-11607-2/emballages-des-dispositifs-medicaux-sterilises-au-stade-terminal-partie-2-exigences-de-validation-pour-les-procedes-de-forma/article/625454/fa135188

 

Instruction technique du 24 juillet 1980

 http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/instruction-technique-du-24-juillet-1980-concernant-lemploi-doxyde-dethylene-prise-en-application-du-reglement-de-securite-contre-les-risques-dincendie-et-de-panique-dans-les-etablissements-re/


Désinfection

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       retour sommaire

Circulaire DH/EM 1 n° 98-7262 du 15 juillet 1998 relative à la sécurité d'utilisation des dispositifs médicaux

http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/lettre-circulaire-dhem-1-n-98-7262-du-15-juillet-1998-relative-a-la-securite-dutilisation-des-dispositifs-medicaux/

 

Circulaire DGS/VS 2-DH/EM 1/EO 1 n° 97-672 du 20 octobre 1997 relative à la stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements de santé

http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/circulaire-dgsvs-2-dhem-1eo-1-n-97-672-du-20-octobre-1997-relative-a-la-sterilisation-des-dispositifs-medicaux-dans-les-etablissements-de-sante/

 

NF S90-140 Octobre 1988 Matériel médico-chirurgical - Air à usage médical - Taux d'impuretés admissibles et méthodes d'essai.

https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-s90-140/materiel-medico-chirurgical-air-a-usage-medical-taux-d-impuretes-admissibles-et-methodes-d-essai/article/858037/fa005160

Bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux

http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Traitement_des_dispositifs_medicaux_en_ophtalmologie_et_en_contactologie.pdf


Circulaire DHOS/E 2/DGS/SD 5 C n° 2003-591 du 17 décembre 2003 relative aux modalités de traitement manuel pour la désinfection des endoscopes non autoclavables dans les lieux de soins

 http://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2004/04-01/a0010011.htm

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Environnement

manuel HAS critère 7e
manuel HAS critère 1b
manuel HAS critère 6F

https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-03/manuel_v2010_janvier2014.pdf

 

Code de l'environnement - Article R543-131 https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006839368&dateTexte=&categorieLien=cid

 

ADEME  TRI DES DECHETS D’ACTIVITES DE SOINS DES PROFESSIONNELS DE SANTE DU SECTEUR DIFFUS http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/ademe/2012_dechets_Ademe.pdf

 

Loi Grenelle  https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020949548&dateTexte=20180528

 

Circulaire DH/DGS n° 99-426 du 20 juillet 1999 relative à l'interdiction d'utiliser des thermomètres médicaux à mercure destinés à mesurer la température interne de l'homme dans les établissements de santé

http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/circulaire-dhdgs-n-99-426-du-20-juillet-1999-relative-a-linterdiction-dutiliser-des-thermometres-medicaux-a-mercure-destines-a-mesurer-la-temperature-interne-de-lhomme-dans-les-etablissem/

 

Article 53 du Code des marchés publics https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000005627819&idArticle=LEGIARTI000029321277


Circulaire DGS/DH n° 97-305 du 22 avril 1997 relative à la gestion du risque mercuriel dans l'activité médicale  http://www.cpias.fr/nosobase/Reglementation/1997/Circulaire/220497.pdf        

 

Le Système de management environnemental et d'audit (EMAS)

http://www.life-promesse.org/emas
Le Système de management environnemental et d'audit (EMAS)

http://ec.europa.eu/environment/emas/index_en.htm


Article L.6113-3 du Code de la santé publique, CSP  https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000006690701&dateTexte=&categorieLien=cid


Pratiques pro qualité

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manuel HAS critère 1g / manuel HAS critère 1e / manuel HAS critère 2e / manuel HAS critère 1f https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-03/manuel_v2010_janvier2014.pdf

 

Guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement de santé https://www.lexitiseditions.fr/fr/guide-des-bonnes-pratiques-de-lingenierie-biomedicale-en-etablissement-de-sante-edition-2011.html


Pratiques pro sécurité

 

Document unique d'évaluation des risques (Articles R4121-1 à R4121-4) CSP

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=FE73BEC361A54BD9A488B9FF7384B579.tplgfr25s_3?idSectionTA=LEGISCTA000023794014&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20180524

 

Chapitre IV : Opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage CSP

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=FE73BEC361A54BD9A488B9FF7384B579.tplgfr25s_3?cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20180524

 

Arrêté du 26 avril 2012 relatif aux normes définissant les opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage ainsi que les modalités recommandées pour leur exécution

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2012/4/26/ETST1221892A/jo

 

NF C18-510 Janvier 2012 Opérations sur les ouvrages et installations électriques et dans un environnement électrique - Prévention du risque électrique

https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-c18-510/operations-sur-les-ouvrages-et-installations-electriques-et-dans-un-environnement-electrique-prevention-du-risque-electrique/article/794873/fa173528

 

manuel HAS critère 8g

manuel HAS critère 8d

manuel HAS critère 3C

https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-03/manuel_v2010_janvier2014.pdf

 

Article  l230-2 CSP  https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000006647499&dateTexte=&categorieLien=cid

 

Dispositions générales CSP ARTICLE R1335
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=FE73BEC361A54BD9A488B9FF7384B579.tplgfr25s_3?idSectionTA=LEGISCTA000022963923&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20180524

 

Article R231-51  https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000006806506&dateTexte=&categorieLien=cid

 

NF EN 60825-1 Janvier 2008 Sécurité des appareils à laser - Partie 1 : classification des matériels et exigences

https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-60825-1/securite-des-appareils-a-laser-partie-1-classification-des-materiels-et-exigences/article/691410/fa149533

 

Système d'information relatif à l'offre de formation professionnelle (Articles R6111-1 à R6111-4)

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=FE73BEC361A54BD9A488B9FF7384B579.tplgfr25s_3?idSectionTA=LEGISCTA000030801184&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20180524


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Tous les liens ci-dessus ont été consultés le 09 JUIN 2018

Suite aux échanges avec la société Made’It certaine Norme sont en cours de réactualisation.

Liste des figures

Figure 1 : site de Saint Faron (source: GHEF)
Figure 2 : site d'Orgemont (sources: GHEF)
Figure 3 : site de Marne la vallée  (source: GHEF)
Figure 4 : site René Arbeltier (source: GHEF)
Figure 5 : site Abel Leblanc  (source: GHEF)
Figure 6 : centre hospitalier de Jouarre (source: GHEF)
Figure 7 : 5 sites hospitaliers (sources : GHEF)
Figure 8 : les chiffres clés  (source : GHEF)
Figure 9 : Présentation (source : FDS)
Figure 10 : Organigramme du GHEF (source GHEF)
Figure 11 : architecture biomédical du GHEF (source Saül FDS/Sophie Tran)
Figure 12 : PDCA (source: FDS)
Figure 13 : tableau des critères (sources HAS)
Figure 14 : critère 8K (source : HAS)
Figure 15 : La déclaration de matériovigilance (source : FDS)
Figure 16 : les 6 principales missions du PCR (source: IRSN)……
Figure 17 : Thématique (source: Made’It)
Figure 18 : note explicative (source: FDS)
Figure 19 : grille de notation (source: FDS/ Made’It)
Figure 20 : extrait questionnaire (source FDS/ Made’It)
Figure 21 : Méthodologie (source: FDS)
Figure 22 : Rapport d’audit (source: Made’It)
Figure 23 : Critère type E2 (source: FDS/ Made’It)
Figure 24 : synthèse commune E1 E2 E3 (sources: FDS)
Figure 25 : Synthèse de taux commun (source: FDS)
Figure 26 : Histogramme (source: FDS)
Figure 27 : l'axe d'amélioration (source: FDS)